| marie-hélène le ny |
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photographiste |
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L'épidémiologie peut et doit aider la décision politique pour la prévention et lorganisation du système de soins. J'ai étudié les réponses apportées aux très nombreuses personnes qui ont des troubles de type anxio- dépressifs sans avoir besoin d'être hospitalisées. Le plus souvent, elles vont voir leur généraliste qui leur prescrit des médicaments qui ne sont pas toujours justifiés. Comment essayer d'améliorer la prise en charge de ces problèmes ? D'une part en développant la formation des médecins généralistes à la psychiatrie, d'autre part en remboursant certaines psychothérapies faites par des psychologues et en les formant aux thérapies brèves, à ce qu'on appelle la résolution de problèmes. Parler à quelqu'un pendant une dizaine de séances peut transformer l'existence. Il serait bon aussi d'améliorer la collaboration entre généralistes et psychiatres autour d'études de cas cliniques concrets. Enfin, il faut aussi continuer à développer des alternatives à l'hospitalisation qui ne sont pas suffisantes. » |
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Viviane
Kovess |
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